Introduction
Lorsqu’une femme brise le silence sur les violences qu’elle subit, le soutien de la famille est souvent espéré, voire vital. Pourtant, dans bien des cas, c’est l’inverse qui se produit : le silence, l’ignorance ou le rejet. Cet article explore les effets dévastateurs du silence de la famille face aux violences, et met en lumière les conséquences de cette complicité passive. Famille et silence face aux violences est une réalité trop fréquente qu’il faut nommer et déconstruire.
Le déni familial : une seconde blessure
Quand la famille refuse de voir ou de croire, cela ajoute une couche de douleur à celle déjà présente. Le déni devient une forme de violence supplémentaire, qui isole encore plus la victime. Que ce soit par peur du scandale, loyauté mal placée ou honte, cette attitude invalide le récit de la survivante et l’empêche souvent de demander de l’aide. Famille et silence face aux violences forment alors un cercle vicieux destructeur.
Une expérience personnelle partagée
Témoigner ici, c’est porter la voix de nombreuses femmes qui ont vécu l’indifférence de leur entourage. Certaines ont tenté de raconter l’indicible, mais se sont heurtées à l’incrédulité ou au rejet. Quand l’agresseur est influent, protégé par son statut, il devient encore plus difficile de faire entendre la vérité. Le silence familial devient alors un mur infranchissable. Ce lien entre famille et silence face aux violences est malheureusement trop fréquent.
Pourquoi cette réaction familiale ?
Parce que les structures patriarcales enseignent que l’honneur prévaut sur la vérité, que l’agresseur puissant vaut plus que la victime vulnérable. Il faut déconstruire ce modèle, où la parole des femmes est constamment mise en doute. C’est en dénonçant cette complicité que l’on fait progresser la société.
Briser l’héritage du silence dans la famille
Juste Une Voix invite chaque femme à redonner du sens à sa parole. Même si la famille refuse d’écouter, il existe une autre famille : celle des survivantes, des alliées, de celles et ceux qui comprennent. La réparation commence souvent en dehors du cercle familial. Ce que vous avez vécu est réel. Vous avez le droit d’en parler. La lutte contre le silence de la famille face aux violences commence ici.