Paroles de femmes violences invisibles – Chronique bonus
La fatigue de mon âme
Il y a eu un jour où la fatigue de mon âme a parlé plus fort que mes peurs.
Je n’avais plus de larmes, plus de mots, juste un silence lourd dans ma poitrine.
Mon corps tenait encore debout, mais à l’intérieur, tout était épuisé.
Chaque soir, je rentrais dans cette maison qui ne ressemblait plus à un foyer.
Je souriais mécaniquement, mais à l’intérieur, tout criait “Stop”.
Alors, ce soir-là, j’ai compris que rester me tuerait à petit feu.
Quand la douleur devient délivrance
Un jour, j’ai découvert qu’il avait trouvé une autre femme.
Il croyait que cela me détruirait.
Il voulait m’humilier, m’effacer, me prouver que je ne valais rien.
Pourtant, ce qu’il ignorait, c’est qu’il venait de me libérer.
À cet instant, j’ai ressenti une paix étrange.
Je n’étais plus enchaînée à ses promesses cassées.
Son geste cruel est devenu mon souffle de délivrance.
Mon premier pas vers la liberté
Mes jambes tremblaient quand j’ai franchi la porte, mais je savais que je ne reviendrais pas.
Dès ce moment, chaque pas loin de lui me rendait plus légère.
Je n’avais plus à mendier un amour qui me détruisait.
J’avais peur de l’inconnu, mais je savais que ce départ était ma victoire.
Je ne cherchais plus à comprendre, excuser ou me justifier.
Enfin, je marchais vers ma propre vie.
La renaissance commence ici
Le premier pas n’a pas tout effacé.
Cependant, il a ouvert une porte : celle de la guérison.
J’ai commencé à reconstruire mon monde une respiration après l’autre, en apprenant à m’aimer moi-même.
Si toi aussi tu sens ton âme fatiguée, écoute cette petite voix en toi.
Partir n’est pas fuir.
C’est choisir la vie, le respect et la paix intérieure.
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L’amour qui blesse : il m’appelait Reine mais me brisait.
À toi qui me lis :
Ton premier pas n’a pas besoin d’être grand.
Il doit juste être à toi.
Et parfois, ce petit pas est le début d’une vie entière de liberté.